theodore monod
Théodore André Monod
Théodore Monod est né le 9 avril 1902 à Rouen et mort le 22 novembre 2000 à Versailles. C'est un grand scientifique naturaliste, explorateur, érudit et humaniste français. Il est le plus grand spécialiste français des déserts et l'un des plus grands spécialistes du Sahara au 20ème siècle, et la plupart de ses livres son considérés comme des œuvres de référence. Il travaille beaucoup sur la science et la nature plus de 70 ans. Il devient assez brusquement et tardivement célèbre au début des années 1990, à la suite d'un reportage télévisé en 1993. En 1995, il participe à un expédition au Yémen et voit pour la dernière fois, avant de perde totalement la vue, le Sahara en 1996, à l'age de 94 ans. Il commença sa carrière par l'étude des phoques moines dans la presqu'île du Cap blanc en Mauritanie et se tourna rapidement vers l'observation du désert du Sahara ,qu'il arpenta plus de 60 ans,à dos de dromadaire,ou à pied, à la recherche d'une météorite mythique. Il effectua avec Auguste Piccard, en 1948 au large de Dakar la première plongée en bathyscaphe. Cet envoi expérimental, atteindra une profondeur de 25m. A Essouk au Mali, il à découvert un squelette de l'homme d'Asselar, estimé à -1600 ansurant les années 1920, il travaille énormément en Afrique. Il est envoyé dans une unité Saharienne, il en profite pour poursuivre ses recherches. En 1934, il part pour Chinguetti à la recherche d'un météorite assez mystérieuse (qui sera également un des ses quêtes de la fin de sa vie). Il part aussi pour explorer le Tanezrouf, un endroit encore inconnu du Sahara.
Dakar, il est contre la collaboration de Vichy et le racisme nazi au travers des animations de radio, en octobre 1940 à octobre 1941.
Son père resté en france, meurt à la même époque et toutes la famille de sa femme est déportée: il n'y aura aucun survivants.
Théodore Monod, fait beaucoup d'autre expéditions dans le Sahara entre 1950 et 1960 en se contentant de peut de choses pour survivre. Il est doté d une endurance exceptionnelle. Toutes les expeditions qu'il fait, ne sont pas en dromadaire mais à pied. Puis en 1954, en Mauritanie et au Mali, il parcourt 900km sans un point d'eau.